Pénible. J'ai trouvé l'écriture quelconque, et les anecdotes racontées, que ce soit côté Modiano ou côté Bruder, ne m'ont pas intéressé. En fait, ça ne m'intéresse pas de connaître la vie parisiano-parisienne d'un écrivain qui est obsédé par l'idée de ré-écrire encore et encore ses souvenirs, et quand il n'y en a plus, il y incorpore ceux à moitié fabriqués, à moitié commodifiés d'une autre personne, qui aurait pu être une autre parmi des milliards. C'est un exercice de nombrilisme dans lequel Modiano semble avoir trouvé sa niche, sa manne, sa carrière, son héritage. Très peu pour moi.